Le Népal नेपाल est un pays enclavé de l’Himalaya, bordé au nord par la Chine (région autonome du Tibet), au sud, à l’ouest et à l’est par l’Inde.

Le Népal possède une très grande variété de paysages, s’étendant du tropical humide du Teraï, au sud, jusqu’aux plus hautes montagnes du monde, au nord. Le Népal possède huit montagnes parmi les dix plus hautes du monde, dont l’Everest (Sagarmatha en népalais) qui marque la frontière avec la Chine.

L’Everest s’élève à la frontière entre la région autonome du Tibet en Chine et la zone de Sagarmatha (district de Solukhumbu) au Népal. Il culmine à 8 848 mètres d’altitude dans le Mahalangur Himal, un massif de l’Himalaya, ce qui en fait le point culminant de l’Asie et le plus haut des sept sommets.

Il se situe à 160 kilomètres à l’est-nord-est de Katmandou, 260 kilomètres à l’ouest-nord-ouest de Thimphou, 450 kilomètres à l’ouest-sud-ouest de Lhassa et environ 600 kilomètres au nord de Calcutta et du golfe du Bengale. Les sommets de plus de 8 000 mètres les plus proches sont le Lhotse, avec 8 516 mètres d’altitude, le Makalu, avec 8 463 mètres d’altitude et le Cho Oyu, avec 8 201 mètres d’altitude. La région de l’Everest est la terre des Sherpas, groupe ethnique qui a migré du Tibet à 2 000 kilomètres de leur habitat actuel au nord-est du Népal il y a 500 ans environ.

  • Katmandou est la capitale (politique et religieuse) du Népal, dont elle est également la plus grande ville.
  • La langue officielle est le népalais et la monnaie est la roupie népalaise.
  • Le pays est peuplé de plus de 60 ethnies et castes différentes.
  • Le Népal est parmi les dix pays les plus pauvres du monde.

Récit de notre premier contact en 2013

Au cœur du pays sherpa, le trek dans la vallée de l’Everest reste l’un des plus grands itinéraires himalayens. Depuis plusieurs années, ce parcours est devenu plus accessible grâce au développement des lodges construits à chaque étape. Cela ne gâche en rien la splendeur du paysage. Un sentiment de gigantisme nous a envahis. Imaginez un instant être au pied du Mont Blanc, vous atteignez son sommet et, au-dessus de vous, vous avez encore un Mont Blanc en surplomb, c’est surréaliste !

Atterrir à Lukhla (2850 mètres d’altitude) pour accéder à cette vallée reste un moment fort de la randonnée. La piste fait 550 mètres de long, en pente sur un flanc de montagne pour permettre aux petits « coucou » de 19 places d’atterrir dans la montée ou de décoller dans la descente, en prenant de la vitesse comme dans un toboggan avant de se jeter dans le vide. Soit vous prenez ça comme une attraction géante de Disneyland, soit vous prenez conscience que c’est l’un des aéroports les plus dangereux au monde et vous ne vivrez pas très bien les 45 minutes de voyage qui relient Katmandou à Lukhla. Bref, nous vous conseillons d’oublier un instant votre maturité, votre réflexion, arrêtez de penser et profitez du paysage, c’est grandiose.

Nous sommes dans la vallée des plus belles montagnes au monde comme l’Ama Dablam, qui ressemble à un gros « Gervita » posé à 6850 mètres, d’une pureté inouïe.

Autre lieu pittoresque : Namche Bazar. Imaginez un village planté à 3500 mètres d’altitude, dans un cirque en forme circulaire, où les maisons sont assises sur les gradins. Les habitants de la vallée viennent faire leur marché, certains après plusieurs jours de marche. Des villages pittoresques, il y en a beaucoup dans cette vallée.

À partir de Namche plusieurs treks sont possibles, Kala Pattar, le camp de base de l’Everest, Island Peak. Nous sommes revenus bouleversés de ce voyage. Nous n’avons pas trouvé d’autres mots pour exprimer les émotions que nous avons eues. Nous garderons en mémoire le sourire de ces gens, de ces enfants. Personne ne rechigne dans cette vallée. Toute la famille est dans le champ, les enfants vont récupérer l’eau chaque jour, marchent 2 heures pour aller à l’école. C’est une leçon de vie, pour nous qui vivons dans une société qui a construit de la contrariété, de la frustration, de l’intolérance, du « je veux tout, tout de suite » ou « c’est mon droit » ou « je paye donc j’exige que » ou « ce n’est pas normal » ou « c’est trop loin pour y aller à pied ». Bref, nous n’allons pas refaire le monde, mais un trek au Népal peut créer de la pensée qui relativise quelque peu le rapport entre le pouvoir, la propriété, l’argent, l’essentiel et le bonheur. Bref, une petite claque dans nos habitudes ne peut pas faire de mal !

Évidemment, nous avons eu de la chance de rencontrer Kissan, car les arnaques à touristes existent dans ce pays où le salaire mensuel moyen est de 40 euros. Il est guide, rattaché à un organisme sérieux de treks, travaille pour Terre d’Aventure entre autres et sa connaissance du terrain nous a permis d’accéder à des lieux atypiques. Il connait les rouages, les ficelles de la corruption ou plus gentiment annoncé les moyens de gagner la confiance de certains vendeurs ou porteurs, des autorités locales.

Nous conseillons à tout randonneur d’être accompagné d’un guide. Nous ne pourrons jamais remplacer une agence de voyages, mais nous restons disponibles à toutes informations complémentaires et contacts au Népal.

Attention, un trek au Népal peut changer votre vie. Merci aux adhérents, aux donateurs, nous comptons sur vous pour relayer notre projet.

Stéphane